samedi 22 mai 2010

Mark May Band - In Texas Live

Les honnêtes.

Fidèles à leurs veine musicale depuis toujours, voici quelques besogneux des salles assourdies de chorus de blues.

Mark May épure ses gammes depuis 20ans, déjà avec Dickey Betts il ourdissait sa venue sur les planches pour nous guider à coup de shuffle semi-Jazzy sur une vision d’un Southern Blues différent de celui des tonitruants ZZ Top.

In Texas Live 2009

J’ai choisi cet album car il est dans l’ensemble le plus intéressant de par les différents effets sonores employés, échappant ainsi un peu aux imposés du genre.On appréciera là un ensemble rythmique bien construit, voix et guitare usant leurs cordes honnêtement, des soli bien accrochés et classiques menés jusqu’au bout.A noter la reprise de « Ohio » osée et vraiment pas mal.












Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi) : Classique, sans grandes surprises. Carton Rouge à l’ingé son pour léger vrombissement sur « Ohio ».
40

Bill Perry - Raw Deal

Issu de la scène New Yorkaise illustre bien le fait que le bitume de la « Big Aplle » apporte une authenticité plus moderne au Blues.

Raw Deal 2004

Malheureusement il nous a quitté le 17.07.07 nous laissant une dizaine d’albums marqués de sa présence vocale peu commune et d’un jeu de guitare complet, mélangeant des Riffs rauques et puissants à des soli de crotale.
Rest in Peace et merci.












Pré-écoute: 2 Titres

Cotè critique (pour moi):Compositions un peu simpliste parfois (influence Popa Chubby ?), mais quelle voix et quel groove. Nous à quitter trop tôt.
41

Smokin' Joe Kubek & Bnois King - Show me the Money

2 époques ont marquées sa vie.

La 1ere, guitariste de Freddy King jusqu'à sa mort en 76 il essaime les clubs Texans, tapants le Bœuf avec les plus grands (notamment un Stevie Ray tout jeunot), dans un style classique son touché en piqué fait merveille.
La 2eme commence par sa rencontre avec Bnois King, jeune et fertile guitariste de Jazz, s’ensuie une collaboration qui dure toujours qui lui a permit d’ouvrir son jeu en ajoutant des césures rythmiques bénéficiant aux soli.

Show me the Money 2004

9e Album plus souple et ouvert que les autres, grâce à des compositions un peu moins classiques on appréciera la finesse des jeux sans en être trop rapidement saturé par le son lointain et aigu des soli et les retours presque systématique vers des sonorités Jazz.












Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi):Mou et soli trop aigues,le yo-yo Blues/Jazz je suis pas fan.
42

Jay Jesse Johnson - Play that Damn Guitar

La centrifugeuse à 3 G (Jay)
Voilà que je me relève de cette table métallique muni des capteurs qui bardent ma poitrine. Rhabillé de blanc, je me dirige vers ce Bras de Thor qui est sensé me propulser au-delà de mon propre poids.


Position 1 G: Jay Jesse Johnson

Play that Damn Guitar 2009

Ce Fils spirituel de Robin Trower nous offre son 3e CD avec +/- la même recette que les précédents, guitare trainante et légère qui se subroge à la voix et nous gratifie de soli échevelés (caractéristiques typiques de certains gratteux) tout cela sur une musique post 70’s qui à oublié de grandir.
Relativement bien amenée, on appréciera se mélange d’une base Oldies sur laquelle se greffe un jeu techniquement moderne.












Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi) : Malgré de très belles pochettes, ce mélange peut être explosif tout comme être un pétard mouillé. Devinez la suite….

37

Jay Hooks - Red Line

Les tours s’accélèrent, plaqué par une force inconnue je m’enfonce dans mon siège, je perds mes repères, la panique s’empare de moi, irrépressible. Ballotté, impuissant je sens montée en moi un refus, une rage sourde et sauvage…


Position 2 G: Jay Hooks

Red Line 2002

Raw, on a dit : Raw, alors… sur des rythmes vifs et percutants marqués de césures laissant place aux attaques de soli, l’ « Explorer » de Jay Hooks trépigne et vocifère avec cette adaptabilité (grave/aigue) qu’on lui connait. S’encanaillant sur des Riffs rythmiques à peine dégrossis elle bondie sur sa gamme de soli, brouillonne et tapageuse.C’est pas fin (Raw Blues) mais ce n’est pas ce qu’on en attend.












Pré-écoute : 2 Titres

Coté critique (pour moi) : Voix trainante un peu molle, manque de tonus. Soli brouillons qui gagneraient à avoir un chouilla de Volume/Compression pour gagner en puissance.
38

vendredi 21 mai 2010

Jay Gordon - 6 Strings Outlaw

Bientôt la fin, la zone Rouge est proche et je vacille, ainsi c’était ça le but…ne suis-je qu’un repli sur moi-même, un captif qui serre ses poings sur des règles qui ne sont pas siennes ou, mon refus de subir cette oppression réussira à plier une réalité qui s’impose à moi….mon instinct me parle....


Position 3 G:Jay Gordon

6 Strings Outlaw 2004

Rageur et tranchant, on est à l’école Rory Gallagher d’un jeu rugueux et heurté ou on arrache violement les notes, bouillonnant et sauvage, débarrassé de son costume de soie, c’est de l’énergie brut et nue.
Amis du « Tea Time », du petit doigt en l’air et de la bouche en coin, oubliez votre nuage de lait, l’orageuse et cinglante Stat 66 va vous ramener à vos plus bas instincts, animal et bestial : le Raw Power Blues et sa furie.












Pré-écoute: 2 Titres

Coté Critique (pour moi) : Musique peu accessible, radicale, associable voire inaudible « à sec », si vous plongez dedans il y a de forte chance que vous soyez seul et incompris (Sauf pour vous-même).La Voix, on n’est pas à l’Opéra c’est sur.

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Penchés sur leurs résultats les ingénieurs me lancent un « tout bon çà, vous êtes apte ! » Qu’en savent-ils ?
J’ai obéi au processus, respecté les protocoles, image lisse de chevilles ouvrières, portrait de mon utilité à la société, mais Moi, qu’est ce qui me fait respirer, aimer et souffrir ?
Happé par obligation certes, mais pas résigné à être plus, être soi, faire sa place, simplement, ne pas être dupe, je suis libre car je vois.

Oli Brown - Open Road 2008

On s’étire gentiment avec ce groove qui balance au rythme de la guitare d’Oli Brown, nouveau produit Anglais, un Miaou Miaou avec des à-coups qui déchire la pseudo torpeur dans laquelle il nous plonge.

On se réveille doucement avec ce doux mix d’intonations vocales remarquables à la Jamiroquai et ce son clair légèrement saturé qui tranche.












Pré-écoute : 2 Titres

Cote critique (pour moi) : Original et agréable mais grand manque de relief, dragée Fucka
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Stevie Salas (Nicklebag) - 12 Hits & a Bump

Mon Swing : Bon je vous en avez parlé (Post Richie Kotzen), il est temps pour vous de gouter à Stevie Salas.
Mode réveille, 6h30 faut se lever, au taf, merde je serais bien resté au lit … j’ai un truc pour vous.
On a là un punch qui va vous soulever tel un ado qui voit une Playmate, du Swing façon Funk Métal pour balancer la « Gamine » et des délires de guitares venu d’Outer-Space.
Un univers musical à lui tout seul, véritable feu follet, insaisissable et inclassable, méconnue et très difficile à suivre tellement sa palette est large, seul chose dont on est sur : son talent.


Nicklebag - 12 Hits & a Bump 1996
« Earthquake » artistique passé inaperçu car inclassable de cet élève de George Clinton & d’Hendrix, qui, comme Ritchie Kotzen, aurait pu n’être qu’un virtuose, mais, préféra sa recherche créative aux miroirs d’une notoriété d’apparat. Variété de styles « Funkysé », écrasante guitare qui gronde et fulmine, voix qui entrecoupe les coups de boutoirs « Salasiens » et énorme travail sur le son. Impressionnant

Mention spécial à la reprise « Too Many Mountains » rare et magnifique, sur le cul.













Pré-écoute : 2 Titres
Coté critique (pour moi) : Balades avec quelques errements et morceaux trop courts (encore, j’en veux encore…).
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Guitar Pete - Mean Street

L’extrême : Plus lourd que tout, le gros V8 Chevrolet US arrive dans vos oreilles, démesure sonore d’une guitare incandescente et frénésie vocale d’un prêtre d’Ades, simplement énorme.

Vous avez aimez Eli Cook & Lance Lopez, alors vous allez adorez, encore plus fort.

Mean Street 2008

Avant tout, bien se préparer : un réglage s’avère indispensable sinon adieu vos chers enceintes, on diminue les basses et le volume suffisamment pour ne pas se faire surprendre.
Ok c’est fait, bien on met la galette Titre 1, ca commence mignonnet et …BANG …..21eme seconde, et oui, vous venez de franchir le mur du son, je vous avez prévenue.
C’est Lourd et ca fait mal, ce n’est pas super fin mais ca arrache le bitume tel un Dragster sur du papier buvard.
Pur Raw Blues « Grooveyard Records » à ne pas mettre entre toute les mains, un joyau brut.












Pré-écoute: 2 Titres

Cote critique : J’avais prévenue on est limite Métal, mais elle est bien là la gamme de Blues(cf ZZ Top rescue me). Titre 10 1ere partie meuh ….. c’est quoi ça préfère à partir de 6’12 moi.

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Guitar Pete - Live at the Blues Warehouse 2009

Robben Ford & The Blue Line - Mystic Mile

Toujours Vivant ?

Aller je vais être sympas, on va calmer le jeu, on n’est pas des brutes.

Doux, mielleux et ronronnant voire insipide voici 655 Roben Ford, un jeu de guitare tout en finesse doté d’une technique et d’un touché qui en fait l’un des meilleurs guitaristes du monde style Mark Knofler.

Mystic Mile 1993

Piquant et étouffant ses cordes, il mélange Blues et Jazz avec brio par ses digressions de soli faisant claquer ses notes tel des gouttes d’eau par un jour de ciel bleu, point d’orage ici, c’est du velours.
Qu’on aime ou pas sa musique, sa sonorité clair et épurée, son jeu léché et contenu sont immédiatement reconnaissables par leur qualité et leur précision, gage d’une grande maitrise.












Pré-écoute : 2 Titres

Coté Critique (pour moi) : Musique & voix limitent supo, trop discrète, un peu comme le pet qu’on veut lâcher quand on dort avec sa charmante (vous voyez ce que je veux dire), moi, je préfère la discrétion d’une confidence ou d’un aveu (vous verrez bientôt ce que je veux dire).
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Dirty Dave Osti - Voodoo Guitar

Ca va fuser avec celui que l’on surnomme « Voodoo Guitar », jeu flamboyant d’effets saturés, l’irruption volcanique made USA qui dégaine ses soli plus vite que son ombre.

Voodoo Guitar 2010

Préparez-vous au décollage, ca va vite, très vite. Un jeu de Guitare foudroyant de rapidité et de souplesse (école Johnny Wiinter), des soli comme s’ils en pleuvaient, des reprises de rythmes comme on en fait plus depuis 20 ans, une voix trainante histoire de…et encore cette Guitare qui revient, virevoltante et enivrante, attention, elle vous lâchera plus.












Pré-écoute : 2 Titres

Cote Critique (pour moi) : Son étouffé et léger manque de relief qui bride les compo.

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Back Door Slam - Roll Away

Bon et maintenant quoi de neuf ?

Ben voyons voir…..Ah si du neuf en Angleterre, un ch’tit Groupe qui fait un tabac :

Roll Away 2007

Vos oreilles sont affutées, alors, allons découvrir ça.

Nonchalance rythmique toute Britannique, légère sonorité 70’s qui rappelle Cream (ca s’arrête là), travaille ajusté laissant la « 6 » suspendue aux mélodies, quelques soli bien fait, mais rapidement écourtés histoire de rester Rock, voix qui trouve aussi rapidement ses limites que le jeu de guitare.

M'ouais!!!! à la 1er j’écoute, à part le Titre "Outside Woman Blues"(reprise de Joe Reynolds) je n’étais pas transcendé et encore….

Attention pourtant, car si on n’a pas ici une débauche de décibels à se faire péter les tympans, coté mélodies on est servies.

Légères, dotées d’un groove indiscutable elles transpercent nos carapaces blindées de Riffs et de croches, nous attirant un regard conciliant de notre belle jusqu’alors désespérée par nos gouts musicaux, « tiens autre choses que du bruits » se dit-elle… un léger souffle d’espoir.












Pré-écoute : 2 Titres

Coté critique (pour moi) ; Vous l’aurez devinez, on est super limite là,
Si les mélodies sont agréables et gentillettes, faut pas pousser mémé dans les horties !.
La plagination des titres 4,5 et 6 (balades + /- similaires) fait craindre le pire quand on écoute et, redondance des Titres 7 et 11.Bref étrange impression d’écouter toujours la même chose et donc sensation de vide créatif.
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Back Door Slam - Live from Bonnaroo

18 mois plus tard, le piège se referme. fort de mon opinion je dédaigne ça :

Live from Bonnaroo 2009

Grosse erreur de ma part ou mutation imprévisible due à un bombardement de protons, le guitariste/chanteur Davy Knowles nous offre ici une prestation pur jus Cream, une guitare qui n’en finit pas de s’inviter, bavarde, stridentes et tranchantes.













Coté critique (pour moi) : Voix encore à la traine et jeu crispé.
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Doyle Bramhall II & Smokestack - Welcome

L’excuse que je formulais sur ma bévue :
« Son Cream, vous dites….Ouais bof… çà c’est du son Cream! » :

Welcome 2001

Accrochez-vous, un son venu d’ailleurs va vous rattraper, magnifique, un « fog » total qui vous fera vous égarez, cherchez ou vous êtes.
C’est quoi cà ? Comment il obtient ce son ?
Ses gênes d’abord, fils de Doyle Bramhall batteur émérite et compositeur de SRV , se fut son environnement pour grandir (Glups), l’apprentissage ensuite, 1er partie d’Eric Clapton, très grand talent enfin. « Problème Child », ca calme, sur le cul, impossible de bouger.
(Un de mes 100 Albums préférés)












Pré-écoute : 2 Titres

Coté critique (pour moi) : Trop fort. Peut être... un jeu trop posé.
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Ryan McGarvey Band - Forward in Reverse

Quoi de neuf ?

La Réponse US :

Venu du Nouveau Mexique, 20 ans, collectionneur de trophées de Guitare, encensé par « Guitar Player » US , il lie ses influences Hard Rock 70 d’enfant et son engouement d’ados pour Joe Bonamassa & Chris Duarte et ca s’entend.

Forward in Reverse 2007

Bon, pas besoin d’en faire une tartine sur le style musical, ca devrait être clair pour vous si vous suivez ce Blog.
Vous retrouverez facilement les clins d’œil (2 Indices Solo titre 2 et move du titre 4 par ex.) et serez impressionné par son aisance et son jeu.












Pré-écoute : 2 Titres

Coté Critique (pour moi) Jolie successions de style, mais le sien, il est ou ? Ca sent le Virtuose. La voix c’est pas vraiment ça (Bon 20 ans, donc… Respect).
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Leslie West - Got Blooze

Détroit, ville sidérurgique du Middle West, est Mondialement connue par les fans de musique pour avoir accouché d’un Rock US (pour certain du seul) qui puise son authenticité dans l’âpreté et la dureté de la vie.

Puisard et creuset de l’Amérique, elle offre sa propre légitimité à un souffle ravageur et rebel qui balaye tout, ainsi naquit Mountain,MC 5 et Iggy Pop & the Stooges entre autre, véritables références d’un rock sans concession, garant qu’on est là avant tout pour crier sa rage.

Précurseur du Hard Rock au même titre qu’un Led Zep ou qu’un Cream, Mountain à été éclipsé, péchant principalement par l’absence de contrepoids (à la Robert Plant ou Ginger Baker) face à l’omnipotence et à l’intransigeance musicale de son Guitariste/Chanteur Leslie West, et cela, à postériori pour notre plus grand bien en nous mettant à l’abri de compromis musicaux.

Got Blooze 2005

Son lourd, sec et étouffé, avec une débauche d’uppercuts vocaux, on se déplace ici tel un pachyderme d’un titre à un autre, on marque la cadence faussement lente d’un Blues vitaminé à la testostérone surligné par un jeu de guitare tout en touché. Du grand art.











Pré-écoute : 2 Titres

Cote critique (Pour moi) : Met sa voix plus en avant que sa guitare avec l’âge. Album de reprises.
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Pat Travers & Carmine Appice - Bazooka

Les monstres sacrés.

J’ouvre la porte aux cultismes Pat Travers & Gary Moore.


Pat Travers.
Précurseur du Blues Revival dés le début des années 90 chez Blues Bureau Internationnal une division de Schrapnel Records Pat Travers sort en 92 « Blues Tracks » et, ouvre la brèche Gibsonnienne du Blues Rock.

Si les esprits chagrin prétendent que ce fut par facilité et manque d’inspirations d’autres préfèrent croire qu’il s’agissait là d’un authentique retour au sources ,mais qu’importe.
Il en est sorti une douzaine d’albums solos et des collaborations fumeuses avec Carmine Appice et Aynsley Dunbar entre autre sous l’égide de Mike Varney (une référence).


Pour commencer:

Bazooka 2005

Simplement surpuissant cet album (un de mes 100 préférés du genre).

Travers (Guitar/Vocal) répond coups pour coups aux charges démentes de Carmine Appice (Batterie ex Vanilla Fudge & Cactus) et nous voila auditeur d’une fusion musicale ponctuée de joutes rythmiques endiablées.

Véritable rouleau compresseur, la machinerie se met en marche dés le 1er titre « Evil » par un début Bass/batterie extraordinaire « What going on… » que la guitare rejoint en 11 sec, et là, c’est partie, ca fuse, grosse caisse et cymbales marquant une rythmique insensées, basse qui souligne et guitare qui tranche le tout, superbe.

La reprise de « Supertitious » complètement revisité assomme littéralement par le jeu déployé, y’a pas à dire on a affaire à du très lourd qui s’écoute très fort.












Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi): Steve Lukather, Bobby Kimball,Tim Bogert, Rick Derringer ca en fait du monde à caser, donc forcément des compromis musicaux et ca s’entend.

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Pat Travers - P.T. Trio (2006)
Pat Travers - Live in Europe (2007)
Pat Travers - Fidelis (2010)

Pat Travers - P.T. Power Trio 2

Presque aussi enlevé que le précédent, on retrouve son jeu de guitare, alternant graves martelés et des aigues tranchants, posées et arraches de notes précises et efficaces, pull of et chorus maitrisés à la perfection, du grand art.

Sa capacité à jouer aussi bien Softly que Hard avec une palette d’effets est exceptionnels, le tout entremêlé d’une voix tonitruante et éraillé, lui permet de nous livrer deux reprises (Rock me Baby et Black Night) à en faire pâlir les originaux.

P.T. Power Trio 2 2006

Par comparaisons au 1er Opus ci-dessus amusez-vous des différences sonores de l’accompagnement Bass/batterie sur ces reprises.













Pre-écoute : 2 Titres

Coté Critique (pour moi) : Certains titres semblent finir en queue de poisson et laissent l’impression d’un « peu mieux faire » (je sais je suis très gonflé d’écrire ça).
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Pat Travers & Carmine Appice - Bazooka (2005)
Pat Travers - Live in Europe (2007)
Pat Travers - Fidelis (2010)

Pat Travers - Stick with what you Know - Live in Europe

Pour fermer en beauté cette première visite à notre ami je vous lâche en pâture cet album...

Live in Europe 2007

Exécution en directe de sa palette musicale, l’enregistrement d’excellente qualité permet à nos oreilles dorénavant affutées d’entendre toutes l’amplitude de sa technique, de ses effets et variations sonores.
Saluons la performance du Batteur (Eric Frates) qui arrive à soutenir aussi bien le train d’enfer imposé par le maestro.












Pré-écoute : 2 Titres


Coté critique (pour moi) : Tourne un chouilla à la démonstration mais c’est du Live et en concert on adore ce prendre ça à 120 bd.
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Pat Travers & Carmine Appice - Bazooka (2005)
Pat Travers - P.T. Trio (2006)
Pat Travers - Fidelis (2010)

Gary Moore - Power of the Blues

Gary Moore

Historiquement, c’est avec “ Still Got the Blues” en 89 que Gary Moore se réinvente totalement. En faisant de « Pretty Woman » une jeune femme bodybuildé, il amène une nouvelle sonorité qui par le succès ouvrit un segment de marché inconnu, s’ensuivie « After Hours » en 92, quelques Lives et quelques errements musicaux plus ou moins bons (dont l’excellent Bruce-Baker-Moore de 1994).

Disons donc (gentiment) qu’il explore de nouveaux horizons musicaux revenant immuablement à un Blues qu’il se veut pur.

Pour continuer dans une lignée pêchue je vous propose :

Power of the Blues 2004

Son jeu de Guitare est énorme, précis et parfaitement maitrisé, pas d’esbroufe inutile mais une maitrise absolue des notes, il en tire des sonorités que peu arrive à rendre, les tenant, les portant, et ne les abandonnant qu’en leurs faisant révéler la vrai nature du Blues.












Pré-écoute : 2 Titres

Coté Critique (pour moi) : 5/10 Titres sont des Blues lents, dont 3 + ou – similaires, à trop vouloir en faire ca risque de gaver. Rythmique prévisible et parfois terne.
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Scars 2002
Live at Montreux 1990 (2004)

Gary Moore - Scars

Autre facette du Bonhomme :

Scars 2002

Là on part vers le « coté Obscure », du lourd & Loud, ça tape fort quand il s’énerve.
Sonorités agressives, voix railleuse à souhait, le fauve et laché, « I’m gonna Rectify you ».
Avec des rythmiques canonnées qui bétonnent, les soli imparables vous scotch, mordants et violents, ils vous « snip » alors que vous essayez d’échappez aux tirs croisés qui vous alignent .

Les constructions musicales complètement innovantes et variées désarçonnent, on sait plus vraiment ou on est, et on s’en fout, on est déjà parterre, faisant nos dévotions au maitre à 6 cordes.
A peine relevé, hébété et grogui, l’annonce du foudroyant « Ball & Chain » me fait abandonner le champ de Bataille, une seule pensée, profiter de ce moment.












Pré-écoute : 2 Titres


Coté Critique (pour Moi) : J’en fais trop. Autrement, passage 4 /5eme titre et 9/10eme un peu brutal.
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Power of Blues 2004
Live at Montreux 1990 (2004)

Gary Moore - Live at Montreux

L’Irlande et la Suisse ont au moins un point commun, hormis le fait d’être tous deux des Paradis Fiscaux, ils ont abrité notre « Dirty Finger ».

Live at Montreux 1990 (2004)

Autre facette ici, celle de son renouveau musical de 90 et de sa sonorité à la Albert Collins.

On a donc le coté policé d’une partition bien exécutée, propre, sans débordements tumultueux, on s’applique ici, à restituer avant tout les notes avec justesse, tant par déférence et respect au style musicale joué, qu’à cause de l’audience caractéristique de Montreux, composée de fervent amateurs de Blues, esthètes académique difficile à séduire, qui neutralisent (involontairement) les ardeurs et musèle les prestations.
On veut bien faire, notoriété oblige.
Pourtant même contrit, Gary Moore nous délivre une magistrale exécution d’un Blues vivace et percutant, dominant son sujet il fait preuve d’une énergie et d’une envie qui s’entend, preuve s’il en était qu’il était à sa place.















Pré-écoute : 2 Titres

Coté critique (pour moi) : Sonorité aigue dont je ne suis pas fan, trop d’hommages à la musique et aux styles des autres.
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Scars 2002
Power of Blues 2004

Tony Spinner - Crosstown Sessions

Pour lui on aurait du inventer la « 8 cordes 27 frets » ,surdoué Tony Spinner savait tous faire avant de naitre ce n’est pas possible autrement.Remarqué très rapidement, il est embarqué par Pat Travers, Paul Gilbert et consorts c’est dire…

Fou furieux, d’une énergie et d’une rapidité d’exécution fantastique on est dans un autre univers de la 6 cordes, cherchez pas à suivre vous allez vous enrhumer, avec lui ça dépote, ca envoie dans tous les sens.
Riffs et rythmiques de folie, effets de tous les cotés et solos à ne plus savoir ou on habite, variations, ruptures et accélérations ravageuses et imprévisibles en plein morceau, ca transpire l’envie et le plaisir de jouer. Damm …la claque .

Crosstown Sessions 1996

Son 3eme Album est une démonstration de l’injustice de ce monde, il y a simplement tout. Gagnant en maturité vocale tout en conservant sa fraicheur artistique il nous gratifie de parties de guitare d’une exceptionnelle qualité, alliant une technicité et une vitesse à couper le souffle, se payant même le luxe de nous mettre un (Pseudo) one shot.
Alors on s’accroche bien et on essaye de suivre (Un de mes 100 préférés du genre).












Pré-écoute : 2 Titres


Coté critique (pour moi) : Tendance à faire des Jaloux… non blague mise à part, risque de tomber dans la facilité et d’avoir du mal à se renouveler.
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Tony Spinner - Chicks & Guitars 2005

Bryce Janey - Blues in my Soul

Alourdissons-nous un peu maintenant avec le jeu de Bryce Janey, gros son qui sonne en perspective car émanant de Grooveyard Records (Pat Travers, Craig Erikson etc.…), maison dans laquelle tout en conservant sa voix trainante il à gagner en maturité sonore en s’affranchissant (enfin) des sonorités aigues acquises à l’école de Chicago.

Blues in my Soul 2010

Cette livrée est intéressante, l’excellent apport Bass/batterie est juste assez lourd pour fournir le relief qui manquait aux compositions de Bryce, lui permettant ainsi d’aller un peu plus loin dans la profondeur et de s’ ouvrir avec succès, un nouvelle horizon musical correspondant à sa tonalité vocale, Savant équilibre, grâce auquel son jeu de guitare trouve un point d’appui pour être percutant et ronfler chaudement à nos oreilles des rythmiques superbes.












Pré-écoute : 2 Titres

Coté Critique (pour moi) : Légèrement poussif par moment et son sur-aigue par moment.
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The Mother Station - Brand new Bag

Et les femmes alors…écoutons ce qu’elles nous propose en la matière.

Pas simple, car on à vite fait de déraper vers les balades à la Dolly Parton, on vas éviter faites moi confiance. Rock restons Rock.

Motherstation est un groupe one shot qui sortit « Brand New Bag » en 1994, la soliste Susan Marshall, belle, résolument Rock et dotée d’une voix aux intonations à la Joplin, sombre et envoutante, nous capte, nous aspire dans un tourbillon d’émotions qui nous laisse pantois par sa force et la puissance de son timbre.

Brand new Bag 1994

On se balance sur « Put the Blame on me » et « Black Beauty » dans un groove bouillonnant bourrée d'énergie, et, on reste sur le cul après son interprétation de « Heart Without a Home » ou, ses variations vocales révèlent déchirures et trous béants de l’âme.Bien relayer par un jeu de Gibson fin et précis d’accords qui laisse la par belle à notre diva, elle envoie avec conviction et sensualité de sa voix éraillée les titres qui s’enclenchent nous laissant apprécier qu’ici la 6 cordes à 2 glottes.













Pré-écoute : 2 Titres

Cote critique (pour moi): Qualités irrégulières des titres, certaines compositions sont creuses et ne tiennent que par la capacité vocale exceptionnelle de la soliste.A noter que cet album à été un Bide et que Susan Marshall à continuée sa carrière en chanteuse de balades pseudo country, qu’elle gâchis. Mais je reste en veille de son réveille.

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Saint Lu - Saint Lu

Restons dans ce mélange savoureux Gibson/voix éraillée avec Saint Lu, le nouveau phénomène chez nos amis d’outre Manche.

Si on peut rapprocher son timbre à celui d’une Anastacia, avec 20 ans de moins, et d’une Amy Winhouse, elle est résolument plus attachée à communiquer son énergie Rock 70’s entremêler de références Motown.

Saint Lu 2009

Panoplie superbe de compositions, oscillants entre Rock et Soul, le jeu de guitare de Peter Weihe en appui discret et terriblement efficace offre à Lu des contre-attaques et des soutiens qui s’insèrent dans des harmonies habités, parfaitement restituées avec un léger déséquilibre vocale (voix nasale) qui donne une intonation de désespoir et de dépits qui colle bien à certains titres.












Pré-écoute : 2 Titres

Cote critique (pour moi):Equilibre musical fragile, voix qui traine un peu trop parfois et qui trouve rapidement ses limites dans le registre soap.
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Rob Tognoni Band - Headstrong

Coups de griffes acérées et secs, fusionnant ACDC et Rory Gallagher, Rob Tognoni nous ballade dans un Blues Rock musclé, épuré, sans fioritures.

Efficacité garantie, simple et direct. Avec lui, pas besoin de pléthore d’effets, 2 ou 3 accords frappés juste dans le bon tempo, chorus et solos de pairs et voilà.

Enfin c’est vite dit çà, car, si avec lui on retrouve le vrai feeling du Rock, on sent une énorme expérience de la scène, une capacité fantastique à arracher notes, accords et à placé sa voix au niveau de son jeu à la fois rugueux et soft,une gageure artistique que peu on réussit, alors chapeau-bas.

Headstrong 1997

2eme albums de sa discographie, je l’ai choisi car il passe en revu avec brio un certain nombre de styles, s’appropriant magistralement au passage un titre de Tony Joe White un vrai défit.












Pré-écoute : 2 Titres

Coté critique (pour moi) :Même s’il passe ses accords avec un feeling tel qu’on se demande en les reprenant si on a pas oublié quelque chose (Ben si patate... le talent ) on va pas vraiment s’émerveiller à l’écoute de ses solos et léger risque de linéarité dans les morceaux.
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Kenny Wayne Shepherd Band - Trouble Is...

A peine 16 ans et voila un angelot blondinet à peine sevré au biberon Vaughanesque qui s’amène avec sa strat destroy nous en mettre plein la gueule, 2 ans plus tard son 1er Album fait un Tabac avec 500.000 exemplaires vendus en 18 mois.

Raz de Marée qui s’exporte en France et ….Kenny Wayne Sheherd is coming.

Alignant des tubes de Blues qui passent à la Radio, il a au moins le mérite de popularisé le genre, ces titres sont calibrés à la sauce distors, grosse reverb et wah wah, sauvage mais pas trop, lourd mais pas trop, tout cela, avec d’excellentes accroches de guitares jouées dans le velours.

Trouble Is... 1997

2eme album et 20 ans au compteur (moi pas Jaloux ), il nous calle dés le début dans son style avec 2 titres fiévreux et une balade superbe.

Après…ben des reprises et … on va dire un "break artistique", pour finir sur 3 titres assez bien réussis.












Pré-écoute: 2 Titres

Coté Critique (pour moi):Talent sans conteste il y a, mais que de guimauves, certains titres sont carrément à sauter, les solos font plouf à partir de la 10eme seconde, ca sonne creux et parfois on le sens vraiment emmerdé avec son manche sans trop savoir que faire, donc il fait des boucles. On est pas loin du guitariste à minette des cours d’école, produit aseptisé des majors company, a voir….

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Kenny Wayne Shepherd - The Place you're in 2004

Philip Sayce - Peace Machine

Sauvage et hargneux voici Philip Sayce.

Remarqué dés 98 en 1er partie Européenne de Jeff Healey c’est grâce à l’album Lucky de Melissa Etheridge qu’il explose et en 2005 nous balance son 1er Opus.

Ca dégaine fort, amoureux de la strat rageuse régalez vous, accroche puissante, jeu de gratte empli d’un souffle démentiel, départs de solos tonitruants qui font mouche, on retrouve ses inspirations à travers des envolées Hendrixiennes et une arrache à la Vaughan.

Peace Machine 2005

Amoureux des effets et des riffs vous allez adorez et remarquerez son attaque frontale des 6 diablesses, sa capacité à sortir des sons complètements délirants à tout moment comme dans le titre "Peace Machine" de 11Mn.

A n’en pas douté cet album n’est pas à mettre entre toute les mains, à la fin de certains titres on en arrive à ce demander d’où on vient, un album, qui devient une référence dans le monde entier comme un des summum du genre.

Un de mes 100 préférés.












Pré-écoute : 2 Titres

Coté critique (pour moi):Des solos un peu brouillon parfois.

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Innerevolution 2010
Philip Sayce Group (97)

Lance Lopez - Higher Ground

Médiator en main allons voir Lance Lopez qui lui aussi à fait saigné ses doigts étant petit.

Enivré par Hendrix, SRV et Prince il nous pond des albums mélangeant savamment le Rock, le Blues et le Funk, alors bonjours la pédale Wah Wah et les sustends, il s’accroche véritablement comme un morfale à ses notes et ne les lâche pas, rare de pouvoir sentir à ce point la volonté d’un gratteux qui suspendu à sa harpe délivre avec foi sa livrée.

Higher Ground 2007

4eme album, et à mon avis le meilleur de par un jeu de guitare bien pilonné, saccadé à merveille et des constructions musicales originales tout en rythme et en puissance, soutenu par une voie légèrement passée habilement au mixeur.

Le résultat est splendide, efficace et brulant et ....self-made (Basse, Batterie), à noter la présence de Wes Jean un autre Strong Hand de la 6 cordes.












Pré-écoute: 2 Titres

Cote critique (pour moi):Un peu de redondance dans les soli, le flapping de basse et certains titres font trop penser à Bernard Allison, les pur et dur préférerons le style du 3eme titre.
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Bloodline (Joe Bonamassa) - Bloodline

Faisons un peu dans la finesse maintenant avec cet Album de 1994 du groupe Bloodline qui en fait à révélé Joe Bonamassa qui depuis à envahi la scène des guitar-héros du blues jusqu’à jouer récemment au Royal Albert Hall, une consécration.

Bloodline est une gageure pour ceux qui s’y connaissent car ce groupe est formé d’Erin Davis (fils de Miles Davis), de Waylon Krieger (fils de Robby Krieger (Doors)), de Berry Oakley, Jr. (fils de Berry Oakley (Allman Brothers)) et de Warren Haynes (dont on va reparler) donc ca s’annonce musicalement très pointu.

Bloodline 1994

Le résultat est parfaitement maitrisé, propre et haletant, les rythmiques légères laissent fuser les soli qui teintent finement. On est dans un rock soft qui explore une palette de styles différents influencé en cela par l’héritage des membres du groupe.

Tous les musiciens jouent parfaitement au diapason, un vrai travail de pro enlevé et techniquement irréprochable ou on ressent la présence écrasante mais contenu de la lead guitar qui s’impose discrètement sans rompre l’équilibre et déjà, on devine le talent hors du commun de ce jeune gratteux.












Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi):Des compositions insipides, aseptisées, manque de reliefs, et un clavier dont je ne raffole pas.

09

Eric Gales - The Psychedelic Underground

La guitare virevolte maintenant avec l’un des trois frères Gales, Eric qui comme les autres gratouillait déjà petit.Rythmiques à distorse sèche et déballage d’effets à gogo, presque toutes les techniques sont passées en revues, mordantes et heavy à souhaits, ouais ouais le Monsieur sait jouer et sait bidouiller son ampli on en est sur, tous ça accompagné d’une voix chaude et retenue mise au service des mélodies.

The Psychedelic Underground 2007

Alors bienvenue dans la famille Gales voici Eric qui s’en vient (Jimmy et Manuel ce sera pour plutard), cet album illustre parfaitement son choix musical.

Gros son en rythmique et jeu de manche léger en soli, saturer à outrance, titres enchainés à 200Km/h, même pas le temps d’admirer le paysage, ca chauffe, on sue, ca va vraiment mal là les rythmiques surélevées font bouger les meubles.













Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique(pour moi):Son un peu trop compressé, ca donne un aspect brouillon parfois lorsque les notes s'entrecroisent et donc un léger manque de fluidité.
08

Gov't Mule - High & Mighty

Gagnons en puissance sonore, rejoignons le Gov’t Mule (sans parti pris politique) de Mr Warren Haynes.

Je dis Monsieur car il incarne à lui seul un pan entier de la scène Rock US, son C.V. est monstrueux, relançant en 89 les Allman armé de sa Gibson « marteau pilon » et de sa voix surpuissante il nous livre avec Allen Woody basse (Dickey Betts Band) et Matt Abts batteur (Allamn) une musique qui renoue avec les 70’s.

Avec ce trio on flirte avec de la très grande musique rock style Oldies, le batteur frappe dur, très dur ca nous rappel John Bonham (Led Zep), le jeu de basse est merveilleusement recherché, technique et s’adapte brillamment et, que dire des arroches de riffs, du son percutant et omniprésent de la 6 cordes, ca vous colle au plafond, ca s’écoute et se savoure. Alternant « break » et « contremesure », leur jeu surpuissant reste fluide et étonnement léger.

High & Mighty 2006

J’ai choisi cet album car c’est un bon compromis dans leur discographie, éclectique il peut surprendre par les styles musicaux abordés, les adeptes d’un son encore plus lourd et plus habité 100% rock se tourneront vers leur 1er Album (une référence que je posterais surement)













Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi):Un peu trop de redondances, là encore c'est un travail parfaitement maitrisé mais la Rythmique binaire assainée risque de devenir rasoir.

11

Blindside Blues Band - Messenger Of The Blues

Gibson forever, restons agrippé à son manche et allons voir Blindside Blues Band.
Là pas de papouilles, c’est direct, sans fioritures, on est plus à s’interroger sur le style, c’est du Boogie référence ZZ Top en accéléré pur jus que nous fait Mike Ionesko chanteur lead guitar de ce groupe US.
Fidèle depuis Sundog en 72 à sa veine musicale on entre avec lui et son groupe dans le team de Mike Varney (producteur ingénieur) dont fait partis Eric Gales, ce qui se traduit par : grosses guitares de déménageurs, rythmiques menées tambour battant « right in your face », voix s’œuvrée par l’alcool et les clopes, on est là pour jouer c’est tout.

Messenger of the Blues 1995

J’ai choisi leur 3eme album car c’est le plus harmonieux parmi ceux de la 1er époque selon moi, les titres sont assez pêchus sans être trop lourds et ils s’enchainent relativement bien.













Pré-écoute: 2 Titres


Coté critique (pour moi):Répétitif et stéréotypé, sans surprise ni originalité particulière, ca ressemble parfois à un simple bœuf un peu travaillé et ça risque de mal vieillir avec le temps.
10

Richie Kotzen - Into the Black

On va rentrer en lévitation

Voici Richie Kotzen, reconnue depuis 25 ans comme un des meilleurs techniciens schred de la 6 cordes, il s’accompli avec le temps, d’abords en épurant son jeu, moins d’esbroufes, moins de démonstrations de rapidité qui souvent tourne en rond et devient rapidement un capharnaüm de sons nuisibles à nos oreilles, ensuite, et là c’est remarquable il chante.

Et même bien l’animal, un peu à la Glen Hughes (normal ce fut son prof de chant, excusez du peu).

Son style et un mélange de Hard Rock, de Funk et de Soul teinté de Blues, un peu (beaucoup) à la Stevie SALAS, ce qui le conduit à pondre des titres fabuleux en réussissant à percher sa voix à l’orée de sa guitare, ce qui le sauve aussi de la mièvrerie.

Into the Black 2006

J'ai choisi cet album car il revêt un coté très sombre, pleins de désillusions dés le 1er titre que, je trouve génial quand on a envi (secrètement) d’envoyer tout chi*.

Sa guitare est ciselée dans de l’acier trempé, il envoi à foison, alternant soli aigus avec et sans schred et riffs assassins. La vocale est magnifique, on sent qu’il a quelque chose à faire sortir/ressentir, il hurle, susurre et vomis son message et sa fait du bien….

Attention au volume, on a vite fait de le pousser et de se rendre compte qu’on se fait des ennemis, heureusement quelques balades nous réconcilierons avec eux, merci Ritchie d’y avoir pensé.












Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi):Album avec un peu trop de balades, certaines limitent sirupeuses avec lesquelles on frise le chanteur à minettes. Les soli Schred même si il y en a peu.
07

Richie Kotzen - Mother's Head Family Reunion 1994

Eli Cook - Electric Holy Fire Water

On va partir à une extrémité avec Eli Cook, à la lisière la plus noir, la plus envoutante et habitée en fait de ce qui se fait en la matière.

Très jeune et pourtant doté d’une voix rauque à souhait, il nous livre en 2007 son 3eme Opus qui n’a rien à voir avec les autres grâce à un bassiste, un batteur et une inspiration venue du Métal, le résultat est surprenant et magnifique, un peu comme le « Book of Shadows » de Zakk Wylde.

Electric Holy Fire Water 2007

Donc on à là du bien gras qui colle aux mains, des grosses basses évidement, mais bien contenues par la voix et le jeu de guitare d’Eli, des parties d’Electric slide superbes, et une pèche d’enfer qui reste dans une syncopée brutale et douce à la fois, un vrai tour de force qui en impose.

Vous l'aurez devinez un album qui fait partis de mon Top 100 sur les 10 dernières années.












Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi): Pas simple, aller je me lance.... un chouilla de variations moins aigus dans certains solos et parfois un peu trop prévisible, mais je chipote, car c'est vraiment une prise de risque de faire une œuvre comme celle là sans trop de compromis et à rebours de ce qui se fait.
06

B.B. Chung King & The Buddaheads - Howlin' at the Moon

Allez on va se réveiller un peu.

On sort son cuir et son jean et on s’avale B.B. Chung King & The Buddaheads. On est là dans un Rock bien gras avec des enclumes aux pieds et une bière à la main ce qui fera plaisir aux Roadies et aux amateurs « d’une nuit en enfer ».

Howlin' at the Moon 2004

J'ai choisi particulièrement cet album car Philip Sayce (que je ne vais pas tarder à vous présentez) y contribue.Le panel est large alliant Boogie, Rock ,Country, Jazz et Shuffle, ce guitariste- Chanteur BB Chung King Mirikitani nous dévoile la veine des fumeux de la 6 Strings US.












Pré-écoute : 2 Titres

Coté Critique (pour moi): Des Ballades ch* (je me suis même mis à chercher mon cheval) qui sont trop nombreuses à mon gout et nuisent à cet album.

04

Indigenous - Things we Do

Bon j’en sens quelques uns déçus

L’album précédent à fait plouf pour toi,il n’a pas tenu ses promesses, no soucy on va alourdir, mais cool on est dans du Blues quand même.

On part chez les Indiens avec le groupe de Mato Nanji, Indigenous .

Furieux d’Hendrix et de Vaughan dont il a le style, frère d’arme depuis 5 ans de Chris Duarte on est face à un surdoué qui se la pette pas trop (il y en beaucoup, je balancerais des noms vous jugerez par vous-même) et qui grâce à ses autres influences (Carlo Santana notamment) à une rythmique particulière et originale servit par une voix rauque et chaude légèrement éraillée.

Things we Do 1998

"Rahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh pourquoi fait-il ses morceaux si court!!"
C'est ce que vous direz j'espère.
Cet album est caractéristique de ce groupe, certains titres pourvus de percus on un rythme semi latino, d'autres ont de lourds riffs, tantôt des envolés de solos bien amenées, tantôt c'est la foudre qui sort des doigts du guitariste.













Pré-écoute: 2 Titres


Coté critique (pour moi):Manque de pèche sur certains titres qui sont beaucoup trop court, on sens qu'il en a sous le pied, un son et des rythmiques pareils, avec son talent c’est un boulevard que dis-je une "Higway" qu’il aurait du prendre, et nous donner toute la force de son jeu avec des vrais solos de guitares complets plutôt que simplement envoyer la baballe.
05

Indigenous - Chasing the Sun 2006

Craig Erikson - Shine

Style légèrement différent qui ravira les techniciens de la « chromatique sustend. »
5e album de Craig Erikson assez représentatif à la fois de son style et d’une tendance du blues. On à là un son fin et léger avec des rythmiques assez lancinantes, bref on est plus dans le rayon Ibanez que Strat ou Gibson. Mais bon c’est tellement bien fait qu’on se surprend à apprécier.

Shine 2001

Je dois l'avouer même si c'est bien, c'est pas à mon avis son meilleur, les parties de guitares sont cinglantes et épurées, les reprises de solos démontrent qu'on a affaire à un puriste et comme dans ces cas là ca à l'air simple mais détrompez-vous, ce n’est pas n'importe qui passe un jeu pareil.












Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi): Un peu triste et terne, manque de brio .Frustrant car on sent qu'il aurait pu faire mieux.
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Chris Duarte - Texas Sugar Strat Magik

Là je vais vous présentez du très lourd dans le genre.

Déjà connu pour ses apparitions en concert on attendait avec impatience que Chris Duarte sorte son 1er Opus, ce fut fait en 1994 avec Texas Sugar Strat Magic, la claque pour tous les amateurs de Blues post Vaughannien.

Doté d’une technique issu du Jazz et d‘avant bras de bucherons qui lui permettre un jeu de guitare très puissant, il allie vitesse d’exécution et intensité sans compromis ce qui est très rare, du pur, du brut, ca faisait du bien à cette époque de disette.

Son mérite est surtout d’avoir trouvé son propre style, inimitable et original, dans lequel on reconnaitra les influences dont ils à réussit avec beaucoup de travail et de brio à se dégager.

Texas Sugar Strat Magik 1994

Cet album est à mon avis à classer dans le top 50 du genre, aucun compromis, le titre "Shiloh" fut en concert la T.U.E.R.I.E Absolue qui pour ceux qui l’ont vu et restera gravé à jamais.

Un Album de mon Top 50 des 10 dernières années.












Pré-écoute: 2 Titres

Coté Critique:(pour moi):Son aigue un peu lassant parfois et un léger manque d'amplitude musicale (une âpre discussion m'a laissé entendre que c'est délibéré de sa part).
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Love is Greater Than me (2000)

Clas Yngström & Sky high - Download

Pour commencer:

Voici un groupe très présent en Europe depuis plus de 10 ans dominé par son chanteur-guitariste au nom imprononçable de Clas Yngstrom qui voue un véritable culte à Hendrix, même si sur cet album ca sentant moins que sur les autres.

Download 2008

Cet album est un mélange de grosses guitares styles ZZ Top et d'envolées post hendrixiennes.












Pré-Ecoute: 2 Titres

Le coté critique (pour moi): Une présence vocale qui gagnerait parfois à être plus contenu, des débordements de soli inutiles qui gâche un peu les harmoniques...m'enfin un album qui faut avoir ou connaitre pour les amateurs du genre.

A noter l'album Clas Yngstrom Trio - Live in Stockholm Tribute to Hendrix de 2004 que je posterais si ca intéresse.
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Live in Stockholm Tribute to Hendrix 2004