mardi 31 août 2010

Bonjour à tous.

Pour beaucoup le Blues ce résume à un Black qui gratouille 2/3 accords en se lamentant sur la pluie qui tombe.

Même si ca à son charme, c’est un peu désuet.

Je vais donc essayer de vous présenter quelques albums un peu plus pêchus qui donnent une place belle aux soli de guitares.



En Préambule :

- 1er : Il s’agit ici d'une opinion personnelle, histoire de gout là ou je vois puissance et hargne vous entendrez peut être que du bruit et ce qui pour moi sonne comme de la guimauve peut être pour vous la manifestation profonde et retenue d’émotions.

- 2eme : Régalez vous, amusez-vous et partager vos gouts, échangez, communiquez et exprimez vous, ne restez pas amorphe ce serait tout le contraire de ce que vais vous présentez. « Keep Alive ».


SAV: Mettre la musique avant de lire pour + de "relief"

vendredi 27 août 2010

In Memory

J’ouvre une série de 16 albums.


en Hommage à celui qui nous à quitté brutalement le 27.08.90.












Rien à dire... merçi pour ce tu as apporté à la guitare et à la musique.

Stevie Ray Vaughan



Prism

Philip Sayce Group - Philip Sayce Group

S

Le C.V.


Passage obligé pour cet hommage, je vous replonge dans l’univers gonflé de déci belles d’une Stat 63 Série L.

Philip Sayce Group (97)

Hein ! C’est quoi cet album ?
Je ne comprend plus rien !

En fait c’est plus un Master qu’un 1er album, sortis à 5000 copies en 97, composé à l’origine 6 titres sous le nom "Grey City Storm" et rallongés à 12 titres, introuvable et tellement rare que je ne suis pas sure qu’il figure dans sa discographie officielle, il lui permit de devenir le Sidmenan de Jeff Healey à partir de 98.

Album gargantuesque de guitare.
Avec ces accroches d’entames fabuleuses de vigueur, ces riffs passionnants et ces départs de soli presque tous différents, ça poussent vraiment très fort.

Les sonorités sursaturées atteignent des sommets, pure délire d’un guitariste hors norme qui déploie toute la palette de son talent, virevoltant de tune aigué et de riffs sourds sur "Brown Sugar" (1er Titre), véritable démonstration de rapidité d’un Shuffle boosté à la Tony Spinner sur "Walk a Mile"(2eme) ou profondement blues avec ce "Backwater Blues" (3eme) simplement hors catégorie, on a là un amoureux de la Strat, de ce son vif, acerbe et tranchant comme celui à qui je rend hommage.











Pré-écoute: 3 Titres

Coté critique (pour moi): A ne pas considérer artistiquement comme un album, mais plutot,comme un ensemble non homogène de titres de références guitaristiques, un C.V. (hic !!)

Link: 143

Tony Spinner - Rollin' & Tumblin' with the Blues

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Nuance.
Phénomène de mode ou besoin de s’assagir, c’est emprunt d’une soul bluesy Southern, fine, tout en nuance, magnifique d’intention et de légèreté, qu’il nous propose cet exercice de style tout en retenue, ou le swing et le groove old school prédomine aux détriments des débordements de soli qui ont, quelque peu délaissés leur acidité au profit d’une adaptabilité du jeu.

Rollin' & Tumblin' with the Blues (09)

Plus policé donc, il nous prouve qu’il est bien plus qu’une bête de scène et un déferlement fulgurant, nasillard et incisif de notes, il nos offre là, une guitare de chorus armés de déclinés et de notes en appels auxquels on rajoute un son plus ample, moins crispant, ce qui rend les contre- attaques plus souples.
Volonté d’une maturité sonore.
Cela nous permet de déguster quelques titres « hors normes » comme ce fantastique "Listen to your Heart "de 8’18 ( 2e en écoute) entre autres et de ressentir l’envoutement d’un Blues particulièrement intense.











Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi) : On est limite Southern Sound, heureusement les titres de la fin rattrapent le tout.


Link 142

Eric Gales - Relentless

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Fait pas beau pour la saison !!

On va se réchauffer, avec le dernier Opus d’Eric qui est une explosion de guitare suralimentée.
Se rapprochant d’un Craig Erikson pour le travail sonore d’une richesse exceptionnelle, son groove de riffs bien lourd donne un aspect percutant à des compos remarquablement soutenues par un jeu de batterie de très grande qualité.

Relentless 2010

Les envolées de soli de tout cotés violent presque les lois de la gravité, ami du Gospel et du Bluegrass passe ton chemin car tu vas t’enrhumer à rester au bord de la route au passage de ce bolide bi-turbo straté qui dévore aussi bien les décibelles que les accords conventionnées.











Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi) : Compos qui dégoulinent tellement de rappels intempestifs de chorus de guitare qu’on en devient aussi saturé que sa guitare, un comble.

Link 138

Archives: The Psychedelic Underground 2007

Van Wilks - Texas Jukin'

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From Austin, TX.

Référence du cru depuis 30 ans au même titre qu’un Billy Gibbons (ZZ Top & best friend) ou qu’un Bugs Henderson, il va nous ramener au Boogie Blues tamponné Gibson à la sauce Texane.

Texas Jukin' (02)

On a affaire à un technicien irréprochable du jeu de corde placé/posé, académique il nous fait apprécier la sonorité de ses riffs étouffés made ZZ Top, et de ses soli diablement efficaces qui s’enroulent autour de bends (tirage de corde) rauques et fuzzants et de relance de notes.
Partition sonore savoureuse qui se prend un peu les pieds dans le tapis lorsqu’il se risque à d’autre rythmes que le Boogie Chillen revisité.

Note: Co-inventeur de ce son ZZ Top avec Billy Gibbons, il a créé un standart sonore sans pouvoir en bénéficié dans ces propres compos tellement le mimétisme est flagrant.











Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi): Les pseudos "balades inspirées" font plouf, la voix comme le jeu de guitare sont insuffisant pour soutenir des compos insipides.


Link 144


Le prof.

Rendons à César ce qu'il lui appartient, car Van Wilks a contribué énormément à la scéne Blues Rock Texane.

Van Wilks - Live Quasimodo Berlin (09.06.07)

Exemple de ce que ca donne sur scéne, pourtant, il paye par de mine quand on le voit, pas de signe ostensible, limite on le prendrait pour un prof d'école....mais il est, et reste, terriblement efficace avec sa bonhommie et son air de pas y toucher.











Pré-écoute: 2 Titres

Indigenous - Indigenous

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Plus besoin de vous présentez ce son ronflant et puissant capable d’éclipser un Airbus en train de décoller.

Indigenous (2003)

Peut être leur meilleur album à ce jour, assourdissant d’accords sur-gonflés qui martèlent incessamment des mélodies qui n’en peuvent plus de contenir une guitare si lourde et omniprésente qu’elle engloutie tout pour exploser en soli tonitruants, s’éparpillants et dégoulinants le long d’enceintes au bord de la rupture.
Album très homogène de compos extraordinaires, véritable boulevards à guitares ou on retrouvera aisément l’influence du Master Commander Texan qui marqua tellement de guitariste.
Note : Sélection difficile de 3 Titres l’ envoutant "Hold on", le riffé "I’m still here" et le Blues "I wonder"











Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi) : Très belles compos quoique qu’un peu toujours les mêmes Riffs, mais toujours le meme regret : il en garde sous la pédale, il se lache pas.

Link 141

Eric Steckel - High Action (04)

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Ca Pouponne

Bebé virtuose au 1er album à 11 ans, engagé par John Mayall à 12 ans au sein des Bluesbreakers sur la tournée Scandinave et sur son album "Road Dogs " de 2005, il ne cesse d émerveiller par son aisance et sa facilité.

High Action (04)

Bien...agé de 13 ans pour ce second album, ça calme.

Gros son Vaughan d E.Flat en point de mire, il nous délivre des soli académiques dans la plus pure tradition des "guitar héro" d’une efficacité surprenante et qui en fait un gamin à suivre.

Bien sur vu son très jeune age, sa voix est quelque peu enfantine et son jeu ultra percutant est un peu ampoulé et immature mais il y a chez lui une très grande classe.
Note:1er Titres et surtout 3e (Born Under a Bad Sign) sont des instrumentaux.











Pré-écoute: 3 Titres

Coté critique (pour moi) : Jeu un peu stéréotypé guitar lesson et voix de minaux, mais bon, 13 ans... alors respect.

Link 145

Rob Tognoni Band - Live at the Twilight

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Efficace

Véritablement acharné sur son manche, voici un Live suintant de Riffs arrachés, de soli secs et tranchants, de rythmiques binaires sans fioritures ….du Vrai Rock,

Live at the Twilight (99)

On est loin de ses premiers essais de chanteurs avec the Outlaws ou The Angels (Aka Angels City), de sa voix rêche légèrement éraillé il suit ses accords uppercuts (héritage ACDC) créant un Rock puissant, simple et direct, qui accroche et vous marque par quelque chose de rare : son authenticité.
J’ai choisi ce Live parmi d’autres parce que sa Playlist est riche, le Rock comme on l'aime comme ce "Black & White" (1er Titre), mais admiré ce swing "Lil Melody" (2e écoute) ou ce "Crossword Blues" (3e) de Dave Hole qui l’a lancé.
Rien à dire.











Pré-écoute: 3 Titres

Coté critique (pour moi): Tire un peu trop vers les aigues, mais quelle puissance musicale.


Link 140

Chris Aaron Band - Born with the Blues

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Le complet

En introduisant en 99 ses coups de guitare à la hache (« axeslinger ») dans des compos endiablées de Rythm’ Blues sur fond de Big Band, il réussit à trouver un équilibre entre BB King et SRV.

Born with the Blues (97)

Son 1er Album est gavé de riffs et de soli, et cette réédition de 2007 (avec 2 titres en +) ravira les fans du Swing bondissant d’une guitare au son Texan qui en impulsant la cadence à coup d’accords et aidé par la voix de Corey Sterling (ex Kenny Wayne Shepherd Band) et du magistral Bill Lordan (batteur de Robin Trower) donne un sacré coup de jeune aux orchestres à instruments à vent.
Il n’en oublie pas pour autant de nous asséner au passage la tonitruante démonstration « Mo’Money »,(Titre 2 en écoute) pur jus Power Trio qui par la fulgurance de son arrache précise à qui on a affaire.











Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi) : Le coté Big Band avec les instruments à vent.

Link 137

Young Neal & the Vipers - One's Enough

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Esprit du Rock R&B

Revenons au R’B et au Rock limite "à Billy" avec Neal Vitullo.
Pendant vitaminé d’un Jimmy Vaughan et d’une tradition 50’s galvanisée à coup de croches stratifié de soli et malmenant gentiment cette rythmique binaire tant éculée martelé au son d’une demi caisse claire popularisé par les Stray Cats de Brian Setzer.

One's Enough (98)

5eme Album un peu plus pêchus que les autres, avec quelques parties de guitare sympas ou, on percoit la tradition mais aussi l'apport de SRV à ce style musical.











Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi): Compos creuses et sonorité limite "Shadows" désuette.

Link 146

Sunset Heights - Born in Houston Live

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Explosant littéralement les frontières du son en concerts,Vince Converse au sein des Sunset Heights nous gratifia de ce Live hors du commun qui reflétait la majestueuse et vociférante guitare qu’il maniait à l’époque.

Born in Houston Live (1995)

Profusion de sonorités post Hendrixienne,de Riffs et d’arraches décapantes qui nous bousculent, nous entrainent dans un autre univers jusqu’à nous amener à un titre de 16Min confusion d’un Hey joe/ Third Sone hors du commun et des conventions.

Peu depuis on suscité tant d’engouements face à eux en concert, en cela cet album ouvre parfaitement la voix à cet hommage.

Un de mes 50 préférés.











Pre-écoute:4 Titres

Coté critique (pour moi) : Live de 7 Titres, beaucoup trop court tellement il est extraordinaire.

Chris Anderson - Old Friend

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Performance.

Son cristallin maintenant pour cet hommage, celle magique d’une strat fantastique du 1er Opus d’un Roadie Sideman (2d guitariste) du Southern Rock (Allamn, Outlaws, Blackhawk, Lynyrd etc…)

Old Friend (1995)

Et oui, vous allez encore voyager.
Jeu magistral de finesse et de justesse, certains Titres risquent de vous rester collé à la peau comme ce fumeux « Old Friend » duo de guitares superbe liant 2 potes (heuh…l’autre n’est que Warren Haynes Glups), d’autres vous laisseront admiratif par la parfaite clarté des enchainés de soli ou la pureté du rendu de ce jeu qui témoigne d’une maturité et d’une connaissance musicale exceptionnelle.
Moi, j’en redemande.











Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi) : Choc brutales de compos magistrales et soporifiques, mais fantastique rendu du jeu clair. Véritable succession d’exploits techniques et de performances, bonjour le travail pour arriver à ça.

Link 145

Uwe Herr & the Muddy Boots - 13 Years

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L'Aphone .

S’il a fait ses armes au sein des Cadillac Blues Band entre 89 et 98 pour ensuite nous faire un Rockabilly tout mou, c’est avec un certain succés qu’il revient au Blues Rock à partir de 2001.

13 Years (02)

Guitare sonnante riffée made in Texas, sèche et précise pour son retour en solo.
De suite on est frappé par sa voix catastrophique et on à un peu honte d’oser pousser le volume tellement c’est …..faux.
Passons outre (pour ceux qui peuvent), le jeu de guitare est honnête pour un sideman, nous gratifiant de jolies petit soli mais montre ses limites pour enlever des compos qui pourraient soutenir une de ces grosses guitares fuzzantes qu’on connait.
Heureusement le fantastique travail en rythmique de sa guitare fait merveille et sauvent quelques compos.











Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi) : Dure de passer de Guitariste de Band à Soliste.
La carence vocale est rédhibitoire et gâche tout, seul solution beaucoup moins chanté ou rester dans des tonalités vocales de Phrasé avec un trés gros son masquant les faussetés.

Link 147

Peter Garstenauer - Ain't that Blues

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Cactus man.

Encore un Australien, Vitaminé Johnny Winter et SRV, qui du fin fond de sa campagne c’est fait remarqué par le dinosaure Texan Bugs Henderson.

Ain't that Blues (95)

Son 1er album est rare, d’une très grande classe et frise le myhique.
Voulant délibérément échappé au clonage SRV, il nous délivre un Blues Rock dépouillé ou sa Strat pur, tune avec délice en sonorité clarifié de vérité, nous faisant percevoir la qualité de son jeu emplit de finesse et de douceur.
Ainsi quelques morceaux majestueux égraine ce cd, comme ce magique "Too much sugar" (3e en écoute) » ou cette reprise extrêmement original et réussite de "Purple Haze" (2e) qui fera beaucoup d’émules.
Coup de maitre pour ce 1er album, bide commercial qui le poussa pas la suite à faire beaucoup plus soft coté guitare. Quel gâchis.











Pré-écoute: 3 Titres

Coté critique (pour moi) : Il y a de la Magie dans cet album, une patte d’exception. Il lui a manqué un Titre tonitruant de guitare saturé pour explosé et lui permettre de sortir de l’atmosphère de confidentialité que l’on ressent à son écoute.

Scott Holt - Dark of the Night

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Guitariste rythmique de Buddy Guy de 89 à 99, Scott Holt s’envole alors vers une carrière solo prometteuse avec un 1er album en 98 confidentiel et un peu brouillon pour sortir en 99 un 2e Opus magistral.

Dark of the Night (99)

2e Album et la consécration.
Les mélodies bluesy légèrement Flower Power et les fuzz aux intonations de Gospel sont bouleversés par des chorus trainants à la Jeff Healey et des soli somptueux de finesse et d’impact (école Buddy Guy), mais également de part le coulé de notes en contremesure de très haut vol, ce qui en fait un album remarquablement construit, plein de Hits de blues de 1er ordre comme ce petit bijoux de duo (titre 2 en écoute).











Pré-écoute: 2 Titres

Cote critique (pour moi) : Les 2 reprises d’Hendrix , heuh…..on oublie tés vite.


Link 139

Monti Amundson - Man on the Floor

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Surnommé "Big Monti " vu sa carrure imposante, c' est en s’implantant à Amsterdam en 92 que sa carrière commence à décoller,
Délaissant son Portalnd natale et les sons éculés du Rock’n Roll traditionnel, les scènes Européennes le vire avec engouement produire ce son Vaughanien qui commençait à trouver de + en + de fans.
Surfant sur cette vague et un très grand nombre de show, le nombre de ces fans cru suffisamment pour lui permettre de sortir des albums.

Man on the Floor (96)

Second album, 100% son Vaughan, d’une très grande homogénéité, qui aborde avec réussite les différents canons du style.
Les Riffs et accords vibrent à la perfection et les soli, sobres et superbes d’efficacité font mouche et la voix (pour une fois) est au niveau du reste.
Un petit plaisir sans prétention qui se déguste avec joie.












Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi): Sobriété des soli ou limite guitaristique?

jeudi 24 juin 2010

Fernando Noronha & Black Soul - Blues from Hell

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Spirit

Je vous le ramène pour finir cet hommage, avec son cocktail de soli d’Eflat (type d’accordage) qui transpirent d’inspiration Vaughan et de talent.

Blues from Hell (00)

Suintant d’accords secs, chaque compos se retrouve propulsée par de magnifiques envolées de soli, ponctué par un clavier en soutien des sonorités sur-aigues, l'ensemble devient particulièrement savourex dés lors que notre hote se lance dans une calvacade guitaristique effrainée à la poursuite de son idole.











Pré-écoute: 3 Titres

Coté critique (Pour moi): Le clavier en soutien. Mixage studio qui gomme les soli de fin.

mardi 8 juin 2010

W.T. Feaster - Long Overture

Surprenant.

Nouveau, venue tout droit d’Indianapolis, Travis Feaster, jeune prodige, nous offre un Blues Soul/Rock/Jazz de qualité aux intonations Southern sur des compos très différentes.

Long Overture (2007)

Différents styles: Rythm’ blues de bonnes factures avec des soli superbes qui s’intègrent aux mélodies avec un soin remarquable, Rock Sudiste ou sa voix fait la différence, mais c’est surtout sur les titres de Blues, ou sa guitare devenant magistrale, se révèle un talent immense.
Combinant un feeling et une technique rare, il décoche des soli d’une grande puissance pour amener ces titres à un niveau d’intensité peu commun.("Walk on" titre 2 en écoute).











Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique(pour moi): Attaques superbes des 6 Cordes mais compos un chouilla ternes, lissée par l'emploi d'un orgue qui ote un peu de relief.


Link 136

Wolf Mail - Electric Love Soul

Tout en "Ruptures".

S’il a passé dans sa jeunesse quelque temps du coté de Montpellier c’est surtout à l’âge de 19 ans en travaillant avec Ozzy Osborne et en remplaçant Steve Stevens au coté de Billy Idol qu’il c’est fait remarqué.
Puriste à la Roy Buchanan et intense à la Johnny Winter, il nous livre des productions ou prédomine le fond sur la forme, nous gratifiant de soli pointus bien placés.

Electric Love Soul (10)

Slowly, ca va pas vous réveillez le matin.
On appréciera, malgré une voix limite quand il pousse, un jeu tout en finesse construit sur des accroches slow play, des contretemps et ruptures (sans atteindre le niveau du Master Chris Duarte) et des fuzz son clair qui ne demandent qu’à fulminer en soli.












Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi) : Ca ronronne un peu doucettement quand meme, et les ruptures sont trop nombreuses, ce qui bouffe complètement des mélodies.

Link 133

Solid Ground (2002)
Blue Fix (2005)

Wolf Mail - Blue Fix

Le meme en un peu plus réveillé.

Peut être son album le plus conforme à ses intentions à ce jour ( 5 albums dont 2 Lives).

Blue Fix (2005)

Toujours un style un peu emprunté, mais une série de compos plus énergique qui permettent d’apprécier son jeu.
Avec un son dépouillé mi clair, beaucoup plus de soli et moins de ruptures, l’ensemble est honnête et ne va pas nous fâcher avec nos voisins.












Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi) : Manque de profondeur de grave, ca survole mais ca n’attaque pas, donc sentiment de creux évident.

Link 134

Solid Ground (2002)
Electric Love Soul (10)

Wolf Mail - Solid Ground

Son 1er Album de 2002 était prometteur.

Solid Ground (2002)

Bien sur l’excès du jeu de ruptures de temps pointait déjà le bout de son nez, mais quelques compos étaient ciselées pour faire dégainer sa strat dans des délirés ébouriffants de soli (ex Giant Steps 1er en écoute) et l’ensemble bien que manquant légèrement de consistance vocale et de profondeur sonore était plutôt sympas.











Pré-écoute: 3 Titres


Coté critique (pour moi) : Sans doute son meilleur album coté soli de guitare, dommage qu'il n'est pas poursuivie dans cette voie.

Link 135

Blue Fix (2005)
Electric Love Soul (10)

Gerry Joe Weise Band - Live in Paris

Une Légende inconnue.

Bien malheureux celui qui n’a pu dans les années 90 voir ce grateux qui se produisait dans des petits Bar Parisiens ou, il faut le dire il mettait le feu, nous assourdissant de reprises Hendrixiennes bien avant le déferlement des nouveaux ténors du genre.

Véritable légende en Australie, c'est à 17 ans qu'il débute sur scène en 1ere partie de petits groupes locaux (Midnight Oil, AC/DC ou Rose Tattoo) pour pondre son 1er album en 93, voici son 2nd.

Live in Paris Cosmic Blues at Le Cadran Colombes (06.06.94)

A l’image d’un Randy Hansen (dont on parlera bientôt) et de beaucoup d’autres, le Guitar Upper Class, Mr J .Hendrix l’a absorbé, fantomatisé, il nous livre ici une série de reprises de son cru, mélange de vaporeuses envolées et de coup de Riffs Gallagher.

Passage quasi obligé, pour tout guitariste qui veut se faire reconnaitre, plutôt réussit.











Pré-écoute: 3 Titres

Coté critique (pour moi) : Le Reste de sa Production, chaotique, inégale et terne le ramène inexorablement à faire des reprises.

Link 130

Bushman Boogie (1998)
Blues Down Under (2010)

Gerry Joe Weise - Bushman Boogie

News du Bush

J'ai choisi son 4e album qui illustre bien la particularité de ce guitariste et signe son retour en Australie.
Après les reprises Hendrix du Live de 94 et d'un album studio (A Letter to Jimi de 95) il lui fallait bien trouver son propre style.

Bushman Boogie (1998)

Album en 2 parties, la 1ere comporte des titres de Shuffle slide dans la lignée Country Rock d'un Rory Gallagher, la 2d est ....disons ethnique, avec un recours immodéré aux sonorités aborigènes, pshyché parfois, cadencé au Didgeridoo et une voix catastrophique on a du mal à effectuer la transition.











Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi) : Manque de finition, et avec le temps, curieusement c’est certains titres de la 2nd parties qui restent ( « Long ago »)

Link 131

Live in Paris at Le Cadran Colombes (06.06.94)
Blues Down Under (2010)

Gerry Joe Weise - Blues Down Under

Post card

Face à l’insuccès de ses productions personnelles, il nous revient avec un ersatz d’album.

Blues Down Under (2010)

En fait, petite collection d’enregistrements de plus ou moins bonne qualité ou sa guitare magistrale délivre au travers de 8 titres, 8 démonstrations de styles différents, allant du post Hendrix, au Blues, Shuffle, Boogie & Jazz voire Classique.
Bref petite carte de visite pour qu’on se rappel qu’il existe.












Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi) : Très grand guitariste en manque de compos.

Link 132

Live in Paris at Le Cadran Colombes (06.06.94)
Bushman Boogie (1998)

lundi 7 juin 2010

Kamchatka - Kamchatka

Spirit of 70’s

On va se faire mal avec ce Power Trio Suédois pur jus de puissance, déferlements sonores, crissements pcyché d’une guitare monstrueuse boostée par d’un duo Bass/ batterie éblouissant de précision et d’attaque, le tout servant une voix superbe qui vous rappellera les très grand groupe type Pearl Jam & Soungarden.

Kamchatka I (2005)

Un Groupe comme il y en a peu :

Thomas Andersson - guitar, vocals
Roger Öjersson - bass, vocals
Tobias Strandvik – drums

Attention, j’en connais qui s’en sont toujours pas remis.
Ca dégomme les tympans, soumettant votre cou aux tortures incessantes d’hochements de tête qui opinant, tentent de suivre ces cadences infernales, votre main se crispe au diapason d’accords fictifs pour partager la puissance de ces Riffs, votre corps tressaille de plaisir à l’écoute des soli qui vous arrachent des spasmes et vous emporte ailleurs.
Là bas, oui là bas, ou vous seul pouvez allez. Bon Voyage.











Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi): Sur le cul le Pépére. A achetez obligatoirement sous peine de passer pour une Buse.


Link 124

Kamchatka II (2007)
Kamchatka III (2009)

Kamchatka - Volume II

Après le déferlement de leur 1er Album, véritable Masterpiece du genre, le second reprend son souffle et nous plonge encore plus dans une atmosphère Pchyché Stoner Rock. Moins tonitruant en rythmiques pures, pseudo engourdissement qui met en relief la richesse de constructions musicales hors normes et le jeu particulièrement prolifique des ces 3 musiciens au sommet de leur art.


Volume II (2007)












Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi) : Album bourré de références musicales avec quelques raccourcies au niveau des compos.


Link 125

Kamchatka I (2005)
Kamchatka III (2009)

Kamchatka - Volume III

Et de 3.

Tout habillé de jaune cette fois-ci (bientôt un arc-en-ciel) ils nous reviennent moins psyché avec une série de compos plus traditionnelles et meme si leurs talents mélodiques leurs permettent de nous livrer des partitions de hautes volées on est loin de la fulgurance de leurs 1er Opus.
Donc on aura droit à beaucoup plus de chants, et moins.... du reste.

Volume III (2009)












Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi) ; Douce descente aux enfers qui frôle les murs du commun musical.


Link 126

Kamchatka I (2005)
Kamchatka II (2007)

Ken McMahan & Slumpy Boy - Ken McMahan & Slumpy Boy

Riffs avant tout.

Des 70’s le Rock Sudiste naquit et perdure.

La première génération fut une bouture de péquenauds bouseux aux barbes foisonnantes et aux voix éraillées mélangeant sans vergogne le nasillement Country, les racines Rock et de Delta Blues.
Délivrant peu à peu mi 70’s une nouvelle alchimie à l'aide de guitares électriques puissamment amplifiées, les Lynyrd Skynyrd et consorts cédèrent aux muses de la FM stéréotypée tandis qu’une frange d’irréductibles se fondèrent sur Mountain & le MC5 de Wayne Kramer pour devenir un rock alternatif de Nashville du milieu des années 80 à l’image des Georgia Satellite de Dan Baird et the Dusters de Ken MacMahan.

Ken McMahan & Slumpy Boy (1994)

Il nous revint avec ce groupe éphémère au sein duquel officiait un Dan Baird à la production.
Album équilibré de compos puissantes mais légères, ou l’intensité est palpable sans être oppressante, maitrisant l'impact de ses Riffs qui percute la relative douceur des mélodies, gageure d’un grand talent de compositeur qui se rapproche dans cette production d’un groove ZZ Top.











Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi) : Duo Guitare/ voix magnifique sur des compos d’une rare efficacité mais… pas de soli que des Riffs…. Sniff.


Link 127

That's your Reality (1996)
Ball & Chain (1998)

Ken McMahan & Slumpy Boy - That's your Reality

Plus d’accords moins de Riffs.

Ce 2eme Opus, et un album légèrement différent.
Plus mature, la voix y est toujours aussi efficace sur un ensemble de compos plus mélodiques qui trouve plus d’accords rythmiques et quelques soli gentillets qui agrémentent efficacement ce mélange de douceur et de force si particulier.

That's your Reality (1996)

On s’éloigne du style ZZ Top pour se rapprocher de Tom Petty & Stones, pas sur que le départ de Dan Baird fut positif.











Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi): Compos moins originales & mon CD marque un peu le pas si quelqu’un l’a en 320 je suis preneur le temps de le racheter.


Link 128

Ken McMahan & Slumpy Boy (1994)
Ball & Chain (1998)

Ken McMahan - Ball & Chain

La passe de trois.

Bon, ben... est ce l’album de trop ?

Intrinsèquement c’est un bon album qui touche à différent style Rock, mais après avoir savouré ce dont il est capable on reste sur sa faim.

Ball & Chain (98)

Meme si sa présence vocale peut rendre séduisant les chants de Noel, on le sens fatigué sur un album qui ressemble par trop à beaucoup d’autres.
Bien sur, c’est Rock et Dan Baird est venu à la rescousse, mais les compos sont plates et fades dans l’ensemble malgré quelques éclairs comme ce "Wicked World" (titre1 en écoute).
Donc méfions-nous du loup qui dort (notament à l'heure actuelle ou il intègre les Georgia Satellites).











Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi) : Tire tout droit dans la facilité de mélodies prévisibles.


Link 129

Ken McMahan & Slumpy Boy (1994)
That's your Reality (1996)

dimanche 6 juin 2010

Poul Halberg Powertrio - Strange Brew

Blues Revival

Si pour beaucoup on a rien fait de mieux depuis cette période bénite des Dieux de la musique, replongeons- y avec ce guitariste Danois pétrie d’Hendrix, Cream, Doors & Trower, qui revisite depuis 2 albums les standards de cette époque.

Strange Brew 2006

Répertoire magique, enivrant et magnifique, psyché et Blues d’une richesse inouïe qui permettra à ceux qui ne connaissent que peu cette période de découvrir quelques titres qui marquèrent l’histoire.
Poul Halberg y parcours un manche enflammé de sonorités éructantes, riffs ravageurs et soli rauques et étouffée, rejoignant la veine d’un Clas Ynstrom dans un renouveau du Krautrock post 70’s, on se délecte de cette musique relativement bien restituée.











Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi): Ambiance sonore conforme mais évidemment… quelques creux inévitables quand on s’attaque à un tel répertoire.

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PsychElectric Journey (2008)

Poul Halberg Powertrio - PsychElectric Journey

La récidive.

A peine le temps de souffler. Meme recette de wha wha Clapton et de Chorus Hendrix qui nous renvoie 45 ans en arrière.

PsychElectric Journey 2008

Vous vous rendez compte !
45 ans. Toujours aussi prenante, actuelle et superbe, pas à dire, cette musique est magique, indémodable et incontournable, preuve s’il en était qu’elle a façonnée tout ce qui a suivi depuis.
Preuve également que Poul Halberg à réussit son coup.











Pré-écoute: 2 Titres

Coté critique (pour moi): Le registre Cream lui va mieux que le registre Hendrix ou il est un peu court.


Ref: 123

Strange Brew (2006)